les découvertes
 
1810 Etienne Louis Malus découvre la propriété essentielle fondant le principe du futur microscope polarisant : les rayons dédoublés par le phénomène de biréfringence sont polarisés et vibrent dans des plans de polarisation perpendiculaires. Il met également en évidence les phénomènes d'interférences qui existent entre les rayons ordinaire et extraordinaire lorsqu'on les fait vibrer dans le même plan de polarisation. Il s'agit là de la découverte du rôle de l'analyseur du microscope polarisant moderne.  
1814 Jean-Baptiste Biot met en évidence les deux types de biréfringences que Fresnel qualifiera plus tard de « positive » et de « négative » (en relation avec l'ellipsoïde des indices de réfraction).  
1815 Augustin Jean Fresnel établit les lois expliquant la relation qui existe entre la valeur de la biréfringence et les teintes d'interférences. C'est donc à ce moment que la notion de retard optique est perçue.  
1818 Sans les travaux de David Brewster, il n'eut pas été possible de réaliser les observations au microscope polarisant (Brewster, 1818). En effet, c'est lui qui a déterminé les relations qui existent entre les propriétés optiques et la géométrie des réseaux cristallins ; il montre en particulier que les cristaux cubiques sont optiquement isotropes. Il détermine également la notion d'extinction et découvre le phénomène de pléochroïsme.  
1828 William Nicol, à l'aide de cristaux de spath d'Islande (grands cristaux de calcite pure), invente le polariseur, un dispositif qui sera utilisé jusqu'à l'introduction récente des polariseurs organiques de type « Polaroid ». Dans les ouvrages de pétrographie on utilise encore parfois l'expression « entre nicols croisés » pour désigner les observations microscopiques réalisées en lumière polarisée et analysée.  
1834 Henry Fox Talbot, construit le premier microscope polarisant (Talbot, 1834)  
1857 Alfred Des Cloizeaux entreprend une étude systématique des minéraux à l'aide du microscope polarisant et établit des compilations de mesures optiques et les premières tables de détermination qui seront utilisées par la suite par les pétrographes (Des Cloizeaux, 1857).  
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